Yesterday evening, 23 juin 2020
François Cotat Sancerre rosé 2015 : 15/20
Plutôt frais mais encore bien réservé.
Coteaux du Loir Bellivière Vieilles vignes éparses 2004 : 16/20
Hésitation entre un pinot gris (beurré, fumée) chez Zind sur le Rangen et la Loire (coing, végétal subtilement racinaire et oxydatif). Beaux arômes, du volume mais la finale manque un peu de punch.
François Cotat Sancerre Grande Côte 2004 : 18/20
Magnifique sauvignon, évolué (sureau, cire, encens, citron confit, craie). Matière pure et terriblement élégante (valorisée par des amers de grande classe), peu marquée par les effets du millésime, en tension/finesse (superbe retour acide à la suite d’une très longue finale). Remarquable tenue au réchauffement dans le verre.
Rappel :
20. Sancerre (Chavignol) : Domaine François Cotat “La Grande Côte” 2004 - 12,5°
A l’ouverture : DS? - PR?. Note moyenne AM : ?
Vin en apparences plus fluide, toujours paille, avec le vert bien présent, des pointes de doré en plus.
Pas facile du tout, soufre en avant (pétard, allumette), avec des notes « spéciales » de curry, de poivre de Sichuan, dans un style très asiatique… Après Bordeaux, les chinois n’ont tout de même pas envahi Chavignol ?
Très acide, cinglante, calfeutrée, bien que salivante et fine, la bouche n’incite pas à la franche rigolade ; l’expression aromatique se double ici de traces ranciotées, type Fino de Xérès, laissant en suspens une possible oxydation.
Les dégustateurs noctambules lèveront certainement ce doute.
Après 5 heures d’aération : DS15 - PC15 - LG15 - MS16,5 - MF14,5. Note moyenne SOIR : 15,2
Nez discret, frais, exprimant des notes racinaires de gentiane pour signer le millésime. La bouche reprend ce caractère végétal sous forme d’arômes rappelant le fenugrec et la morille.
Germain Meursault Clos des Mouches 2017 : 17/20
Nez délicat, sur la cerise et les fleurs, également marqué par des agrumes (pour initialement imaginer un nebbiolo mais les tannins fins – Chambolle-Musigny ? - démentiront cette hypothèse). Touche lactique d’élevage. Matière jeune, parfumée, bien en place.
Jayer-Gilles Echezeaux du dessus 1999 : 17,5/20
Belle évolution tertiaire, matière corpulente, très mûre (épices, kirsch, pruneau, griotte, rognons frais, …) mais restant équilibrée par une acidité correcte. On imagine un boisé initial important (bois brûlé). A boire.
Côtes du Jura Macle 2011 : 15,5/16
Pensé au début à une réserve d’Aviet (savagnin). Ce vin composé de chardonnay et de savagnin offre un beau caractère.
Vial-Magnères Banyuls Al Tragou 1993 : 18,5/20
De nouveau, cette cuvée tuilée familière élaborée en mode majeur pendant 25 ans m’enchante.