28 august 2019
Champagne Bollinger RD 1996 : 18,5/20
Etincelante complexité ranciotée : citron vert, morille, épices, … Fin, très long. Incontestable.
Julien Guillot Clos des vignes du Maynes Mâcon Cruzille Aragonite 2016 : 17/20
Ananas, citron, avec des nuances oxydatives et un aspect végétal pouvant orienter vers un chenin du domaine de Bellivière (cuvée Calligramme ?). Belle acidité. Me semble plus prêt à boire que la fois précédente.
Rappel – 10/8/2019
Julien Guillot Clos des vignes du Maynes Mâcon Cruzille Aragonite 2016 : 16,5/17
Pur, avec du citron, de l’ananas. Matière assez dense, acidulée, encore gustativement simple. Lui laisser un peu de vieillissement.
Vin de France Nicolas Pavie Incipit Popey voit double (2017) : 15,5/20
Gamay fruité et floral, net, plutôt acide.
Clos Rougeard Saumur-Champigny Les Poyeux 2005 : 18/20
Enfin un grand Rougeard (il est vrai qu’il a eu du temps pour se bonifier). Race aromatique : cigare cubain, notes minérales, fumée, menthol. Texture tout en finesse, équilibrée, longue. On peut vraiment se penser à Bordeaux, sur Pessac ou Margaux. A noter que le vin n’avait pas particulièrement brillé en avril 2016, dans une horizontale de cabernet-franc de Loire 2005.
Pomerol Vieux-Château-Certan 1999 : 18/20
Race bordelaise, complexe : truffe, Havane, cassis, bouquet garni, venaison, cèdre, santal, graphite … Matière parfaitement svelte, très cohérente, que l’on peut imaginer issue de Pauillac (alors que le vin implique 80% de merlot).
Lisini Brunello di Montalcino 2012 : 17,5/18
Comme en octobre 2017, on déguste ici un excellent vin, très représentatif de son appellation : confiture de cerise, fraise, pruneau. Solaire, ferreux, sanguin, avec de l’acidité et du tannin (mais aussi beaucoup de finesse). Volatile consubstantielle. Percussion.
François Cotat Sancerre Grande Côte 2001 : 18,5/20
Chavignol lumineux, resplendissant. Olfaction fondue, sophistiquée : miel de châtaignier, sureau, asperge, fraise des bois, rillettes (la maturité du millésime). Cristallin, avec une admirable tension. Formidable retour acide/citronné dans une finale très persistante, qui ne craint pas le réchauffement. Ce soir, ce vin se goûte avec ravissement.
Dauvissat Chablis 2005 : 17,5/18
Pensé à Dauvissat, mais au moins premier cru. Comme chez Reynaud (Domaine des Tours, Pialade, Rayas), les origines de terroirs se brouillent. Opulence, pour ce vin minéral et corsé, huileux mais frais, aux goûts de citron confit, de beurre, de noisette.
Domaine de la Ramaye (Gaillac) Vin de l’Oubli 2000 : 15,5/20
J’ai reconnu le vin par son côté oxydé, sans être ni en Jura (pas assez d’acidité) ni en Andalousie (trop peu d’alcool). Puissance moyenne, épicée.