Margaux : Château Bel Air Marquis d’Aligre « Cru Bourgeois Exceptionnel » 1985 : 17/20 - 7/10/2021
An excellent Margaux, thin, oriental, smoky, reassuring (thought Pessac Haut-Bailly). Drink.
Châteauneuf du Pape : Domaine Beaucastel « Vieilles Vignes » 2006 : 18/20 - 7/10/2021
Mirabelle, truffle, spices, smoke, butter, … spectacular, solar/powerful/alcoholic but balanced (thought Zind pinot gris Rangen de Thann Clos St-Urbain).
Alsace Grand Cru Brand : Domaine Boxler Tokay Pinot Gris 1995 : 17/20 - 7/10/2021
Superb fruity, spicy/citrus evoluted and balanced expression, specially for this grape variety, not often very dynamic (thought Deiss complantation, including Riesling).
Condrieu : Yves Cuilleron « Ayguets » 1999 : 17/20 - 7/10/2021
Very correct evolution here too, quite swift. Not easy to guess (Layon Delesvaux ?, muscat ?, Gaillac Loin de l’œil ?).
Coteaux Du Layon Saint Lambert du Lattay : Michel Robineau « Sélections de Grains Nobles » 1996 : 17/20 - 7/10/2021
The wine needs air. Its good acidity seems to exclude Sauternes.
BAMA 1947 is a monster, I was lucky enough to taste at least 5 times
First BAMA verticale in april 2010 :
11. Margaux : Château Bel Air-Marquis d’Aligre Grand Cru Exceptionnel 1985 - 12°
L’après-midi : DS16,5/17 - PR16,5/17 - CD16 . Report by Philippe Ricard
Un grenat bien terne, tout juste adouci par des tonalités brique.
Evolution maintenant classique, partant d’un vin quelque peu fermé qui se révèle et se complexifie dans le verre : cerise burlat, prune, fraise poivrée, marmelade, réglisse, girofle, foin.
Si le 86 est né sous le signe de la fraîcheur, ce 85 affiche une maturité dominante : rondeur en attaque, chair large et croquante, très joli fruit en milieu de bouche. Mais la tenue est sans reproche : massif, dense, un rien viril malgré la finesse tannique, le vin affiche une belle structure, associant ainsi impact et douceur… L’histoire répétée de la main de fer dans le gant de velours…
Le soir : DS17,5 - PC17 - LG17,5 - MS17,5 - PM18. Report by Laurent Gibet
Expression plus sombre, au fruit profond. Naturel d’expression remarquable pour des tonalités froides (un peu comme dans le cas du 1995) : cigare éteint, réglisse, graphite, poivron rouge rôti. Très belle maturité des cabernets.
Bouche suave pour autant (on y trouve pas le côté “carré” du 1995), malgré ces flaveurs sévères.
Former tastings :
a. Margaux : Château Bel Air Marquis d’Aligre 1985 – 29/8/09 (Pierre Citerne)
DS14 - PC(14) - LG13 - PR13,5 - MF14 - MS14. Note moyenne : 13,8
Robe mate, tuilée. Nez complexe, fondu, tertiaire, qui semble pencher vers le merlot : cèdre, tabac, résine, notes herbacées, pointe truffée. Assez vineux en bouche, saveur nuancée et même assez distinguée, mais le vin devient acide et agressif en finale.
Ces vieux bordeaux, servis sans nourriture entre deux plats ne sont pas à leur avantage. Je pense que la verdeur redoutable du Giscours 62 a pu coller au palais et nuire à l’appréciation des deux autres vins.
b. Margaux : Château Bel Air Marquis d’Aligre 1985 – 23/12/08 (Maxime France)
DS15 - PC(16) - LG14 - MF15. Note moyenne : 15
Le nez développe d’intenses et rustiques arômes de terre battue, d’humus, de graphite, de foin, de résine ainsi qu’une touche viandée.
La bouche est sérieuse, chaleureuse avec des tanins finaux un brin asséchants. Un vin qui divise les dégustateurs, certains lui trouvant un charme désuet à la complexité réelle, d’autres, là encore, une légère déviance liégeuse…
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