Two ambitious Loire Chenin 2005 : one I like, one I don't like

Coulée de Serrant : Domaine de la Coulée de Serrant 2005 : 18/20 - 20/5/2022
Pamplemousse, Rhum, épices … Objet de récurrentes polémiques, cette cuvée montre ici une belle nature, baroque mais sans plus, précise (aromatiquement et structurellement), de garde, concentrée, enivrante (on y retrouve sans inquiétude notable de l’alcool en finale, comme dans le cas du Clos de la Bergerie). Des amers stylés prolongent ce grand vin (si polémique).
Anjou : Domaine Richard Leroy “Les Noëls de Montbenault” 2005 : flawed - 22/5/2022
Robe blafarde, triste, vraiment peu amène. Le nez, légèrement croupi, manque de netteté, avec de la volatile et de l’oxydation comme dans le cas du Clos des Rouliers (beaucoup de curry). Sur cette bouteille du moins, je regrette un vin brusque, pas vraiment convainquant en jeunesse non plus (comme la plupart du temps les autres millésimes, en sec - des vins ambitieux, réputés et chers, qui ne m’ont pour autant jamais vraiment emballé). Celui-ci a de plus mal vieilli. Il faudrait, comme dans les cas du Clos des Rouliers, goûter une autre bouteille.

Realy enjoyed a bottle of 2005 Domaine Huet Vouvray Sec Le Haut-Lieu that we drank 2 years ago…one left.

Huet Clos du Bourg and Le Mont 2005 are today excellent (17,5/20)
Le Haut-Lieu 1ère trie moelleux 2005 is very good (16/20)

Some disappointment with :
Clos du Bourg demi-sec 2005
Clos du Bourg 1ère trie moelleux 2005 (test another bottle)

Agreed! I opened a 2005 Le Mont demi-sec last week and it was drinking wonderfully!

Ahhhh…the Coulée de Serrant : Domaine de la Coulée de Serrant 2005 is the first wine I ever bought by the case. Thanks for checking in on the bottle & sharing.

The Coulée de Serrant is a very polemic wine, like château Grillet …
I generally like it.

But I have never been a fan of Richard Leoy’s dry chenins … despite his reputation.

Any thoughts on WB ?

I’ve really enjoyed the 2013s (although ultra reductive, needed hours of air) and 2015 (much more approachable). However, the 2014 I had was clearly advanced and I heard from others that they have seen oxidation issues with Leroy’s wines… so it seems they can be a mixed bag, but when they’re on, they are fantastic…

Merci for the notes, Laurent. J’adore chenin de la Loire.

It’s always good to learn more producers to search for.

Thanks …
Recently, great doubts too :
Anjou : Domaine Richard Leroy “Clos des Rouliers” 2005
A l’ouverture : DS(15?) – CDC14
Après 5 heures d’aération : DS(15?) - LG(15) - HC15? - HLP1X - FM13,5
Evolué, avec un aspect oxydatif rappelant un savagnin du Jura. Coing, citron confit, pomme cuite, curry, raisin sec (on a ici un peu le nez d’un vin passerillé). Matière riche, corsée, de bonne tenue (on peut aussi penser à du Mauzac sur Gaillac). Certains dégustateurs trouvent cette présentation défectueuse, pouilleuse (j’entends parler de « souris », terme pas forcément unanimement clair).

And a long time ago :
12. Anjou « Les Rouliers » : Domaine Leroy 2008 - 13° - 27/1/2010
(100% Chenin)
DS13,5 - PC13 - LG14 - PR14,5 - MS13 - MF13,5.
Robe jaune, soupçon d’orangé, reflets dorés.
Déclinaison sur la pomme (pomme fraîche, au four…), avec des notes de poire au sirop (aspect gourmand), mais aussi une pointe de champignon, d’oxydation, voire de bois pour Pierre.
On sent une matière mûre, joufflue, dense, avec toutefois une forte présence acide (pointe de volatile), une finale assez minérale. Toujours ce caractère oxydatif souvent rencontré chez Richard Leroy ; style qui, pour certains, manque un peu de pureté.

Not a fan of Richard Leroy either, stopped buying quite a while ago. The number of faulty bottles was incredible and, if we assume that a concept like flawed can have a range, most were hideously flawed.

1 Like

Really liked the two bottles of Leroy I’ve drunk. Neither faulty. Small population.

Someone likes them I guess, prices are very high. Though it’s widely available here around €100 in restaurants.

The 2002 were stunning by the cask …

I must add (hoping it’s no too long and boring) :slight_smile::

Rappels :
Pirate. Anjou : Domaine Leroy Les Noëls de Montbenault 2005 – 1/4/2008
100% Chenin - 13,5°
L’après-midi : DS16 - PR16 - CD14. Note moyenne AM : 15,3
Jolie robe jaune aux reflets or.
Olfaction puissante, ample, offrant toute la déclinaison des senteurs de la pomme, du cidre à la pomme au four, avec aussi le coing et une pointe de rhum ambré.
Assise large, musclée, bouche pleine, riche, enrobante, mais où la fraîcheur toute ligérienne sait faire écho à cette générosité de matière. Finale longue, rémanente.
Un Noëls de Montbenault en forme.
Le soir : DS15,5 - LG14,5/15 - MS15,5. Note moyenne SOIR : 15,3
Nez intéressant : rhum, raisin sec, tarte tatin, poire. Tendance baroque, sans bois et sans lourdeur.
Bouche citronnée, de caractère. On a pensé à un chenin leste, sur Savennières. Très différent en l’état de celui trouvé lors des 2 dégustations précédentes.


Anjou : Domaine Leroy Les Noëls de Montbenault 2005 : 4/3/2008
DS14? – LG(14,5). Note moyenne (14,3)
Nez boisé offrant des senteurs un peu lourdes et lactées : racines (suze), poire au sirop, citron, menthe (initialement fenouil pour évoquer un vin sudiste), poivre blanc, pomme (un petit côté cidre).
En bouche, on devine une matière première de qualité, travaillée avec soin (à la bourguignonne, avec élevage et malolactique) mais cette sève épaisse et capiteuse (à la limite de l’adiposité) se révèle peu entraînante. Jugement analogue à celui de la dégustation du 5/7/07. Ce vin réticent se goûte moins bien après réchauffement dans le verre et ne convainc pas notre petite assemblée. Il faudra suivre son évolution car en l’état, le style paraît vraiment forcé.


Anjou : Domaine Leroy Les Noëls de Montbenault 2005 : 5/7/2007 en séance d’après-midi (par Philippe Ricard) : 15,5/20
Robe d’épaisseur moyenne, paille avec quelques timides reflets dorés.
Nez intense, assez simple à ce stade car, si le fruit arrive à s’exprimer (pomme, poire), il reste encore sobre, quelque peu bridé par une minéralité sous-jacente, un rien austère, ainsi qu’un léger boisé (vanille, camphre).
Bouche très fraîche, bien équilibrée, mûre, fruitée (pomme, abricot, pêche jaune), mais encore dominée par une fermeté, une austérité minérale. Le vin reste très droit, tendu, très fin, mais un brin sévère. La finale s’étire longuement sous ce profil minéral.
A ce stade, le vin ne dévoile pas encore de gourmandise ou de générosité : il reste campé sur sa minéralité, sa droiture. Promis à un très bel avenir…
Anjou : Domaine Leroy Les Noëls de Montbenault 2005 : 5/7/2007 en séance du soir (par Laurent Gibet) : 14,5+/20 ?
Boisé sensible mais sans excès absolument condamnable. Notes fermentaires un peu seules de fruit (pomme, poire), de menthe, et un poil d’oxydation (accompagnant bien le vin). Bouche concentrée, taciturne, pour le moment un peu « incarcérée » dans une gangue minérale et boisée particulièrement austère, qui m’amène en l’état vraiment peu de plaisir (fermeté, tension). Faisons confiance à Richard Leroy pour penser que ces ressorts (paramètres de garde) sont judicieusement calibrés pour guider le vin dans les 10 prochaines années. Mes partenaires de dégustation sont assez confiants sur son avenir (du moins à moyen terme).


Anjou : Domaine Leroy Les Noëls de Montbenault 2005 : 5/4/2007 : 14,5/15 (par Laurent Gibet)
Nez expressif, particulier, très complexe, proposant des odeurs multiples dont l’intensité est augmentée par de la volatile : beurre, épices, coing, anis, citron, miel, marc, verveine. On peut penser sur un tel caractère sauvage à Savennières. Bouche volumineuse, de fort caractère, encore très fougueuse, non dénuée de minéralité, incluant des goûts qui peuvent sembler manquer de netteté (vernis, végétal prononcé). Le bois s’exprime dans le verre vide. Décapant mais sa richesse insolite est ici plus satisfaisante que le mutisme du 2002 fort boisé bu il y a peu. Sera-t-on iconoclaste en imaginant que l’on trouve dans cette cuvée des signes précurseurs d’oxydation ?

Thanks Laurent - you’ve convinced me - I’ve never tasted a Leroy, bearing in mind the price, but if by chance anyone ever gives me a bottle or three, I shall sell them forthwith. I’m sure they can be excellent, but the hit/miss ratio is clearly problematic, all the more so at the price. That 2005 sold for 220€ in January!

Leroy does not produce sweet wines any more.
I wish I could taste recent dry vintages however …

Interesting set of perspectives. Am a huge fan of Richard Leroy’s wines. Must have drunk over 50 bottles, and still have a lot more than that in the cellar.

Like a lot of winemakers, his winemaking has evolved over time. Started mostly with sweet wines (1990s), then went dry (mid-2000s) then dry with no sulfites (2009). Have had a few pre-2009 wines and I don’t particularly like them + have had faulty bottles.

I’ve had much better luck with Richard’s post 2009 wines than I’ve had with white burg of the same era, by a long way. His wines are among my favourites, and I’ve found them to be very consensual when I open them with friends (wine lovers or not). There’s a lot of reduction to them, though, so they benefit from decanting. They also need at least 5 years to settle in bottle… when very young they can be a bit mousy or overly reduced.

To each his own, but to my taste they’re the finest Chenins in the world (ahead of Rougeard, Guiberteau, Bernaudeau, Caillard etc).

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Well, I just found that in my archives, tasted in 2012 (report by Philippe Ricard - ratings could have bee helpful) :

1. Loire (Anjou) – Domaine Richard Leroy : chenin vin de France « Les Noëls de Montbenault » 2009 (14°)
(100% Chenin)
Robe paille jauni, pointe dorée, verte.
Nez assez simple (mais sympa), primeur, aromatique (pomme, melon, citron confit, anis, frangipane),
encore marqué par une pointe d’élevage.
Matière modeste, linéaire, mûre mais sans excès alcoolique ; acidité, salinité et amertume assurent
fraîcheur et tenue dans un équilibre cohérent, loin des excès du millésime.
Pronostics par contre très difficiles, citant riesling, Vouvray, chardonnay ou encore viognier…

  1. Loire (Anjou) – Domaine Richard Leroy : chenin vin de France « Les Noëls de Montbenault » 2008 (14°)
    (100% Chenin)
    Robe jaune doré, lumineuse.
    Nez exubérant, lactique, jouant avec l’oxydation : pomme au four, rhum ambré, malt, beurre, poivre.
    Belle matière, fine, élégante, sapide, gourmande même, mais non dénuée de mordant. Finale sur la
    tension, presque iodée.

  2. Loire (Anjou) – Domaine Richard Leroy : Anjou « Les Noëls de Montbenault » 2007 (13°)
    (100% Chenin)
    Robe dorée.
    Pistes aromatiques variables, entre la vigueur du sauvignon (végétal, agrumes, fleurs blanches) et le chenin
    (fruits blancs, mirabelle, pointe guimauve).
    Bouche ronde, assez riche, gourmande, toujours marquée par ce petit côté lactique qui rappelle l’élevage, mais
    avec du relief gustatif, tant par l’acidité que l’amertume qui imprègne la finale.

  3. Loire (Anjou) – Domaine Richard Leroy : Anjou « Les Noëls de Montbenault » 2006 (13°)
    (100% Chenin)
    Robe dorée, très légèrement cuivrée.
    Evocation pâtissière (tarte au citron, vanille, pomme cuite, poire pochée), balsamique et oxydée (noix fraîche).
    Equilibre instable entre alcool et fraîcheur, vin dodu, boisé, oxydé et fortement provoqué par son acidité
    (beaucoup de mises jurassiennes pour le coup).

  4. Loire (Anjou) – Domaine Richard Leroy : Anjou « Les Noëls de Montbenault » 2005 (13,5°)
    (100% Chenin)
    Robe jaune assez clair, pointe de doré.
    Présentation délurée, entre bois, végétal et fruit : citron, pomme, miel, baba au rhum, bonbon anglais, caramel,
    fruits à l’eau de vie, géranium.
    Bouche assez décadente, grasse, ennuyeuse, sans grande précision aromatique (élevage trop présent), au
    profil à la fois racinaire, alcoolique et acide à l’harmonie peu évidente.

    Les mises s’en ressentent : de Savennières au Roussillon en passant par les Coteaux du Loir…

Coteaux du Layon Leroy Noëls de Montbenault 2001 : 17,5/20 - 6/11/10
Coteaux du Layon Richard Leroy Noëls de Montbenault 2003 : 16,5/20 – 15/2/2014
Chenin botrytisé, fruité (abricot, rhubarbe), friand. Pensé 1997 pour la richesse, qui nuit peut-être un peu à l’élan. « Forever gone », malheureusement …
Coteaux du Layon Richard Leroy Noëls de Montbenault 1997 : 18/20 – 3/10/13

And also, for recent vintages, a mere unique experience :
Anjou Richard Leroy les Noëls de Montbenault 2015 : 15/15,5 - 5/3/2019

Chinon white Jérôme Lenoir Les Roches can be tremendous …

I have no idea what his wines are like now and I’m aware he has developed something of a cult following. I stopped buying about ten years ago (I think 2009, which Thomas identifies as some sort of a watershed in his post was perhaps the last, or one of the last, vintages I tasted), having bought and opened (wish I could say “drunk” instead) certainly 20+ bottles of different '00 vintages, significantly more than half of those ending up down the drain. I have no difficulty imagining that he has perhaps in the meantime found his footing, honed his skills, or whatever else. I just personally find it a little problematic that he started marketing and selling his wines long before he could really guarantee anything even resembling the sort of consistency or quality that anyone who paid for it surely had the right to reasonably expect.

That price is positively insane, from where I stand. I remember paying something in the region of 25-30EUR at the time. Even the few good bottles felt overpriced compared to most great Chenin Blanc producers with long track records for high quality and relative consistency.