Preparing the next Viniteca wine contest (short report in french)

Domaine Albert Mann, ’ GC Hengst’, pinot gris, Alsace Grand Cru, 2008 : 16,5/20
Complexe (fruité, épicé), construit. Belle prodigalité évoluée pour ce cépage, qui évite le piège de la mollesse (et de la banalité).

Dom Raveneau, ‘1C Butteaux’ (dans 1c Montmains), Chablis 1er cru 2002 : 17/20
Joli vin de garde sans surprise pour ce producteur et sur ce millésime. Cire et citron, entre autres. Richesse. Le vin en a encore (un peu) sous la pédale.

Bodega Lopez de Heredia, ‘Vina Tondonia’, reserva blanco, Rioja, 2007 : 16,5/20
Classique, très identifiable. Citron confit, épices. Acidité de confiance.

Domaine Joguet ‘Clos de la Dioterie’, Chinon, Loire, 2001 : 16,5/20
Appellation reconnaissable pour un vin net, moyennement puissant, qui évolue lentement/sereinement.

Bodega Muga, ‘Prado Enea’, Gran reserva, Rioja Alta, Rioja, 2004 : 17+/20
Vin particulièrement charpenté, animal, ample et solaire mais sans aucun avachissement (au contraire). Touche lactée (caramel au beurre salé) et cerises confites, pour aider à la reconnaissance. La syrah a été évoquée, ainsi que l’Amarone.

Azienda agricola Conterno-Fantino, cru ‘Sori Ginestra’, Barolo, Piémont 2005 : 15,5/20
Mûr et acide, intransigeant, taiseux (fortes notes de goudron, comme parfois sur l’appellation Toro en Espagne). La brusquerie tannique me fait plus penser à un sagrantino qu’à un nebbiolo. Un style retors, pas vraiment épicurien, ne s’amadouant pas avec l’âge. Semble boisé, en style moderne.
Clos Mogador (René Barbier), Priorat, Catalogne, 2006 (magnum) : 16/20
Style ébouriffé, ardent, fougueux. Un long carafage semble nécessaire pour le dompter. Le contexte compte, aussi.

Château Léoville-Barton, 2ème cru classé, Saint Julien de Beychevelle, 2003 : 17,5/20
J’ai imaginé, sur ce millésime généreux, un rive droite (Pomerol). Sève aquitaine racée, légèrement fumée, de belle tenue.

Bodega Lopez de Heredia , Vina Tondonia, reserva tinto, Rioja, 2007 : 16,5+/20
Puissant, mûr mais acide, structuré, pas simple à situer. Vin de grande garde.

Quinta Poço do Lobo, Bairrada, Portugal, 1987 : 17/20
Baga, castelao nacional, moreto, bastardo.
Une belle bouteille, en puissance et douceur … que je prendrai pour un Valpolicella. Bordeaux semble exclu en raison de cette relative onctuosité de trame.

Bodega La Rioja Alta, ’ Gran Reserva 904’, Rioja Alta, Rioja, 2005 : 16,5+/20
Le domaine se signale ici, en style à l’ancienne, lacté, sur la cerise confite (mais pas encore vraiment pinotant), tout en confiance. Grande garde escomptée.

Salicutti Rosso di Montalcino 2018 : 17/20
Expression complexe (griotte, graphite, épices, fleurs, …). Joyeux, fin, long, équilibré (acidité coupante du cépage, qui n’exclut une certaine douceur, alcool, tannins).

Piero Busso Barbaresco San Stunet 2015 : 17,5/20
Très beau nez (fraise, fleurs, épices, zestes d’orange, quinquina, …) et bouche aux tannins poudreux de grande qualité.

Cavalotto Barolo Bricco Boschis 2015 : 18/20
Puissant, compact, graphité, mentholé. A revoir dans plusieurs années.

Tenuta Sant’Antonio Amarone Antonio Castagnedi 2016 : (15/20)
Intense crème de cassis, vermouth, poivre, touche lactique … Matière pas vraiment en place, ni aromatiquement, ni structurellement, à revoir dans 5 à 10 ans.

Bodega Zarate (Eulogio Pomares), ’ Tras da Vina’, Val do Salnes, Rias Baixas, 2019 : 15,5+/20
Panier fruité (citron, ananas), fraîcheur florale. Millésime semblant particulièrement acide. A Attendre plusieurs années, pour un vin encore plus expressif, surtout dans ce format.

Domaine Haut-Bergeron, ‘Haut-Bergeron’, Sauternes, 2012 : 17/20
Remarquable réussite pour le millésime. Hervé Lamothe propose ici un vin net, plutôt riche, savoureux.

Cru d’Arche-Pugneau, ‘d’Arche Pugneau’, Sauternes, 2015 : flawed
Pas net, heurté, brûlant en finale. Prise de risque … ratée ce coup-ci. Car le domaine peut produire des splendeurs (1988, 2003, …).

Madère Henriques y Henriques, Verdelho (mi-sec), Madère 15 ans d’âge (mise en 1970) : 16,5/20
Je pencherai pour un Banyuls tuilé, viandé, plus trop jeune. Il est vrai que l’acidité est bien présente. Boire urgemment, le vin tendant je pense à se décharner.

Bartolo Mascarello Langhe Freisa 2014 : 15/20
Fruits confituré, quinquina, animal. Air italien, presque nebbiolo. Bouche rustique, de beau caractère. Même niveau que la Freisa 2014 de Rinaldi bue récemment.

Etna Rosso Tenuta delle Terre Nere 2019 : 16,5/20
Fraise, rafle, zestes d’agrumes. Bouche élégante, diaphane, de joli grain. Pensé à un Haut-Piémont (Carema Ferrando Etichetta Bianca).