Several wines near Bordeaux : Deutz, Il Poggione, Dujac, Adorado de Menade, ...

1er septembre 2019

Midi :
Domaine de Courbissac VdF L’orange : 15,5/20

Joli vin macéré, subtilement tannique, agréable.

Hautes Terres de Comberousse Coteaux du Languedoc Roucaillat 2006 : 15/20
Grenache, rolle et roussanne. Evolué, intéressant, avec ses notes de citron, de résine. Pensé à un grenache du Roussillon. On peut imaginer Rioja aussi.

(Rueda) Adorado de Menade Solera de 1967 (magnum) : 16,5/20
Très surprenant que ce style régional ancien, ajoutant 10% de palomino fino au verdejo. Bouche ranciotée, tenue, qui peut facilement envoyer en Andalousie (fino pasado ?).
Domaine Albert Mann Riesling Rosenberg 2009 : 16/20
Plutôt gourmand mais le vin ressemble énormément à un kabinette feinherb allemand.

Domaine Weinbach Gewurztraminer Mambourg Cuvée Laurence 2004 : 17,5/20
Fruité (mirabelle, agrumes), zesté, opulent. Imaginé Zind-Humbrecht (ancien style) puis une complantation de Deiss, majoritairement constituée de Riesling.

Dujac Chambolle-Musigny 2014 : 16/20
Pensé Volnay 2016 de Lafarge pour un vin très typé pinot, avec une pointe tannique.

Luca Caligaris Gattinara 2010 : 16,5/20
Un vin qui fait très Barolo, avec pas mal d’acidité.
Rappel – au domaine en novembre 2015 :
Luca Caligaris Gattinara 2010 : 15,5/16
Réduit (le vin n’est pas encore en bouteille). Fermé, avec un fond tannique important.
Il Poggione Brunello di Montalcino 2012 : 17/20
Piège récurrent quand il s’agit de différencier nebbiolo et sangiovese. Je vois Barolo pour une robe aux reflets orangés, dotée de tannins poudreux (et je suis plus fraise que guigne, sans de plus trouver l’acidité souvent tranchante du sangiovese). Reste un excellent vin de garde.

Cahors Château de Haute-Serre 1988 : 16,5/20
Les vins défilent vite et le premier regard m’oriente vers Bordeaux, Rauzan-Ségla 1988 (évolution, fraîcheur, relative finesse tannique). Il y aura aussi des propositions sur la Rioja (soupçon lactique) et le pinot bourguignon. Une fois le vin installé dans le verre (et le cerveau libéré de la contrainte d’identification à l’aveugle), les choses se clarifient, en particulier car le vin développe de fortes notes mentholées (on aurait cela dit pu être aussi sur Blaye ou Bourg).

Domaine de la Sansonnière Bonnezeaux Cuvée Mathilde 1990 : 16/20
Je vois plus chenin que sémillon, avec des fruits confits et de la gentiane (domaine des Baumard, plus tout jeune ?).

Soir :
Champagne Deutz William Deutz Brut Parcelles d’Aÿ, pinot noir : 17/20

Belle construction, encore simple et ferme.
Arbois Domaine Aviet Réserve du caveau 2007 : 15,5/20
Vin citronné, acide, comme en Jura (mélange de chardonnay et savagnin ?). Réduit, avec des notes de curry. Il s’agit de fait d’un savagnin non ouillé.
Rappel :
Arbois Lucien Aviet Réserve du Caveau 2007 : 15,5/20 - 31/12/2016

Fronton Château Plaisance Alabets 2017 (magnum) : 15,5/20
Négrette au nez net et expressif, floral (la fameuse violette), fruité (mûres, cassis), légèrement poivré. Bouche svelte (le millésime est compliqué à Fronton et on devine un poil de verdeur, qui entraînera certains vers un cabernet-franc de Loire, d’autres évoquant une syrah ou un vin de montagne issu de mondeuse). Réglisse et graphite complètent joliment le tableau gustatif dans une trame sapide, digeste, sereine, aux accents minéraux.

Braïda Barbera d’Asti Bricco dellla Bigotta 2015 (magnum) : 15/20
On a ici un vin percutant un peu trop à mon goût), boisé, alcoolisé, acide, avec des notes de gelée de fruits, de graphite, de tabac, de fumée. Il y aura des pistes sur la Rioja (style moderne), l’aglianico. Lui laisser du temps.
Louis-Claude Desvignes Morgon Côte du Py Les Impénitents Javernières 2010 : 15/20
Gelée de fraise pour ce vin offrant une sensation sucrée bien trompeuse. Je pense à un grenache, sur 2013 (relative fraîcheur) puis à Bandol, aux tannins affinés. Je n’arrive pas à identifier le cépage, même une fois le vin dévoilé.

Rioja La Rioja Alta Vina Ardanza 2007 (magnum) : 16,5/20
Dense, cohérent, tannins fin pour des goûts de gelée de fruits, de menthe forte. Restes lactés, avec de la fraîcheur pour un vin qui devrait vieillir harmonieusement.

Châteauneuf-du-Pape Mas St-Louis les Arpents des Contrebandiers 2012 : 16,5/17
Initialement très marqué par la syrah (cassis, bacon, poivre). L’équilibre entraîne du côté des Costières de Nîmes ou des Terrasses du Larzac, dans une sorte de barycentre entre le Languedoc et St-Joseph. Le vin s’affine progressivement dans le verre et affirme ensuite son origine avec talent (finesse épicée de grenache ensoleillé sachant éviter toute balourdise).
Coteaux du Languedoc Domaine Les Aurelles Aurel 2013 : 16,5/20
85% mourvèdre, 15% grenache. Très beau vin sudiste, ciselé, exprimant plutôt la syrah (tapenade).
IGP Pays d’Hérault Domaine la Terrasse d’Elise Le Pradel 2010 (magnum) : 16/20
Fruité (griotte, fraise). Provenance sudiste probable mais avec de la fraîcheur (Châteauneuf acide ?, Etna ?). Matière bien en place, «pinotante ».

Côtes de Bordeaux Saint-Macaire Domaine de Bouillerot Le Palais d’Or 2003 (magnum) : 15,5/20
Très sémillon, net, bien gras, sans trace iodée. Fruits confits, géranium pour une liqueur correcte mais sans réel éclat (terroir ?). Je miserai sur Ste-Croix-du-Mont.
Rappel :
Novembre 2006 :
Côtes de Bordeaux Saint-Macaire Domaine de Bouillerot Le Palais d’Or 2003 : 14,5/15
Pas mal de volatile pour des notes de citron, d’ananas, de fruits confits. Bouche un peu épaisse (mais pas déséquilibrée), très « sauternaise », qui se déroule dans un prolongement un peu monocorde mais à la netteté fruitée. La finale laisse la bouche propre.
Pour info :
Janvier 2006 :
Côtes de Bordeaux Saint-Macaire Domaine de Bouillerot Le Palais d’Or 2001 :
JP12 – PP12,5 – LG12,5
Senteurs menues de gelée de coing, de pomme blette, de safran. Manque de netteté pour Jacques.
Bouche molle, simple et surtout très banale, un peu amère, sans âme. Sa sucrosité est vulgaire.

Muscat de Beaumes de Venise Domaine des Bernardins 2002 : 16/20
Je me fourvoie d’emblée en proposant une cosecha miel muscatée de casta Diva (Alicante).

Porto Burmester tawny 10 ans : 16,5/20
Le vin est proposé trop chaud. Plus frais, il est meilleur mais reste un peu simple/banal.

The next day was tho occasion to share a few more interesting bottles.

Cornas Guillaume Gilles 2010 :
Never met the wines of this producer before. It is dense and quite hot. Patience is required.

Boxler Pinot Noir S 2015 :
Elegant and very ripe, like a cinsault could be. Alsacian pinot, moreover on this vintage, can be “sweet”.

IGP Cévennes Mas Seren Etincelle Nomade 2018 :
Grenache and cinsault. Interesting southern wine, with freshness and minerality.

Jurançon Suprême de Thou 1995 :
Un excellent Jurançon, acid, perfumed (exotic fruits, citrus, white truffle, aging well despit an half-bottle contenant).

La Prevostura Coste della Sesia Muntacc 2011 :
85% nebbiolo, 15% Vespolina. An excellent Haut-Piémont (and a very good bargain). Thought it was a good (but quite light) Barolo. Let say a Langhe …

Vouvray Clovis Lefèvre 1961 :
Old chenin, similar to an old bitter Baumard Quarts-de-Chaume.