Dauvissat Chablis Forest 2008 : 18/20
Typé, complexe (miel, beurre/ajonc, sensations minérales). Rectitude pour ce vin pur, essentiel, qui commence à peine à se dévoiler.
François Cotat Sancerre Monts Damnés 2007 : 17,5/20
Typé en diable avec ces parfums évoquant la fraise des bois, l’asperge et surtout le sureau. Bouche bien en place, gourmande, qui commence elle aussi à s’incarner.
Champagne François Gaucher Magélie Brut rosé : 16,5/17
Très parfumé (fraise, agrumes), avec une ampleur fine et équilibrée remarquable. Découverte pour cet effervescent de la Côte des Bar (27 euros caviste).
Minervois Domaine de Courbissac Les Traverses 2017 : 15,5/20
Solaire, fin. Plein fruit confituré.
Julien Guillot Clos des vignes du Maynes Aragonite 2016 : 16,5/17
Pur, avec du citron, de l’ananas. Matière assez dense, acidulée, encore gustativement simple. Lui laisser un peu de vieillissement.
Bret Brothers Morgon Les Charmes 2016 : 15,5/16
Parfums délicats, fruités et floraux, rappelant les vins de Fleurie. Bouche assez tendre.
Champagne Marie-Noëlle Ledru Cuvée du Goulté GC brut 2010 : 18/20
Merveilleux champagne, consistent, logiquement plus abordable à ce stade que le 2008 et surtout que le très strict et juvénile Brut Nature 2008.
Champagne Roederer Cristal 2000 : 16,5/17
Nez prolixe, très mûr, rancioté, avec de la morille, des notes exotiques, du citron vert, de l’écorce d’orange. Krug est évoqué. Puis Dom Pérignon 2003. En bouche, la finesse est au rendez-vous mais le flux de bulles s’amenuise trop vite. On évitera de le carafer car l’énergie interne semble faible.
Coche-Dury Meursault 2009 : 17,5/20
Typé, classique. Infime relâchement en finale, pour ce millésime très mûr. Il faudra surveiller son évolution.
Keller Riesling Kirchspiel 2008 : 17,5/20
Complexe avec ses notes de citron vert, de curcuma, de cassis, de coco, de gingembre. Touche racinaire légère (gentiane). Bouche solide mais sans véritable queue de paon.
Vin de Pays du Vaucluse Domaine des Tours 2015 : 16,5/20
Initialement pensé à Fonsalette syrah tant l’olive noire me semblait présente. Ce vin confit, alcoolisé, s’avère de qualité, pour un millésime un peu incandescent.
Châteauneuf-du-Pape Pignan 2003 : 18/20
Solaire, puissant, typé, long. Plus austère/réservé, moins radieux/scintillant que Rayas 2003.
Rappel :
Châteauneuf-du-Pape Pignan 2003 : 17,5/18 – 28/4/2018
St-Estèphe Calon-Ségur 1995 : (15,5/20)
A l’ouverture, le vin manque d’élégance, avec une matière aux parfums médocains nobles mais une matière un peu brusque (très 1995). Il aurait fallu pouvoir le regoûter le lendemain, en espérant plus d’harmonie.