20 et 21 juillet 2019 – we à Moliets
Vin de France Domaine de la Colombière Grand B 2015 (bouysselet) : 15,5/16
Net, aromatique (chenin ? altesse ?), construit (dense et équilibré). Le futur du blanc de Fronton, je pense.
Sylvain Dittière VdF La Porte St-Jean La Perlée 2016 : 15/20
Pointe volatile, fermentaire (bière blanche).
Champagne Diébolt-Vallois Fleur de passion BdB Brut 2007 : 17/20
Particulièrement gourmand, crémeux mais longuement porté par une belle acidité citronnée.
Pignier Côtes du Jura Trousseau Les Gauthières 2016 : 16/20
Une réussite que ce vin élégant, filiforme, qui rappelle un peu à la fois els vins de Reynaud et ceux de Rousseau.
Domaine des Côtes Rousses Vin de Savoie mondeuse Nicolas Ferrand St-Jean de la Porte 2016 : 16/20
Belle expression sur le cassis, la fumé, le poivre. Svelte, peu tannique avec une froideur relative qui peut rappeler un St-Joseph ou une barbera.
Hubert Lignier Morey St-Denis premier cru VV 2012 : 16/20
Premier contact peu engageant pour une olfaction boisée/lactée, assez rudimentaire, acide. On peut cela dit penser à un tempranillo de Lopez de Heredia. Le vin se montrera un peu plus aimable le lendemain, sans particulièrement briller.
Aviet Arbois Réserve du Caveau 2009 : 17/20
Proposé ce vin, presque jaune … Pur, long, excitant …
Domaine Les Terres de Fagayra Maury Fagayra blanc 2008 : 16,5/20
Le mutage semble très discret pour ce vin de caractère, exprimant l’acidité du citron vert. Imaginé, initialement, un manseng.
Rappel – octobre 2017 :
Maury blanc Domaine les Terres de Fagayra Fagayra blanc 2008 : 16/20
Original avec ses arômes de citron confit, d’anis, de résine (qui ne sont pas sans rappeler le maccabeu évolué sur Lopez de Heredia). Alcool bien intégré.
J.J. Prüm Wehlener Sonnenuhr Riesling spätlese 2009 : 17,5/20
Expression archi typée, nickel. Vu le fruit, j’ai plutôt imaginé Fritz Haag ou Willi Schaëfer.
Rappel :
Riesling J.J. Prüm Wehlener Sonnenuhr Spätlese 2009 : 17/20 – 24/01/2016
Burlotto Pelaverga 2014 : 15,5/20
Nez séduisant, original, végétal, épicé, avec du poivre, de l’orange, de la fraise, du quinquina. Matière un peu frêle, acide, alcoolisée. 2014 est un millésime difficile, plutôt réussi pour autant chez Burlotto.
Rappel au domaine en novembre 2015 :
Burlotto Pelaverga 2014 : 14,5/20
Robe claire. Nez exprimant des senteurs de poivre, de grenadine, d’herbes aromatiques (romarin). Moins structuré que le Ruché de Rinaldi. Finale assez courte, sur des amers de qualité.
Markus Molitor Pinot Noir Brauneberger Klosterberg ** 2010 (AP 14/13) : 16,5/17
Lactique, avec de la griotte, des épices. Matière bien en place, que je situe en Côte d’Or.
Pour info :
Markus Molitor Brauneberger Klostergarten ** Pinot Noir 2011 : 17,5/20 – 18/11/2015
Superbe pinot noir que je vois immédiatement sur Chambolle ou Vosne (rose, terre, fumée). La bouche, concentrée mais fine, possède une très belle tenue et un Beaux Bruns 2000 de Mortet me semble possible. Belle surprise sur ce rouge mosellan ambitieux (j’ai en revanche trouvé les 2012 dégustés au domaine récemment - Klostergarten, Mandelgraben, Graacher Himmelreich - trop boisés). Une fois dévoilé, on peut trouver que le vin est à la fois exotique et plutôt moelleux, en style allemand de l’Ahr par exemple.
Côtes-du-Rhône Pialade 2007 : 18/20
Ce diable d’Emmanuel Reynaud nous bluffe de nouveau avec un vin solaire et emballant infiniment caractéristique de son style. Pensé Pignan 2003.
Pour info :
Rayas Châteauneuf-du-Pape 2007 : 18/20
Très reconnaissable, magnifique mais probablement moins parfait, sur ce millésime torride que les 2005 (20/20) et 2006 (19/20) bus récemment.
Rappel :
Châteauneuf-du-Pape Rayas 2007 : 18,5/20 – 2/9/2016
Châteauneuf-du-Pape Rayas blanc 2007 : 17/20
Volupté et extraversion pour ce joli vin fruité, corsé, miellé, avec des goûts lascifs de guimauve, de banane, de poire pochée. Dodu mais sans avachissement coupable. Pensé à la cuvée Oro de Marlène Soria.
Loberger Alsace Riesling VT 2015 : 16,5/20
Généreux en arômes mais la matière légèrement amère et un peu flasque/langoureuse me fait pencher pour un pinot gris en VT.
Champagne Ulysse Collin Les Maillons BdN Extra Brut : 16/20
Un style fort différent, et pour cause, du vin de Diébolt-Vallois. Senteur prononcée de pomme, matière vive, très stricte, (encore) simple. Pensé Foreau Réserve.
Pour info :
Champagne Ulysse Collin Pierrières BdB Extra Brut : 18,5/20 – 11/11/2017
Base 2013, dégorgé en 2017. Grand style pour ce champagne de vigneron succulent, crayeux, dynamique, redoutablement précis, magistralement véloce.
Rappels :
Champagne Ulysse Collin Les Pierrières – 2/12/2016
LG17,5 - AA18 - DS17 - MS17 - MF17 - FM17 - PR17,5
Base 2009. Bel exemple d’excellent champagne de producteur, long, vigoureux. Goûts précis rappelant la poire et le fenouil. Le “base 2013” bu récemment au Bacaro était également une réussite notable.
Champagne Ulysse Collin Pierrières : 17,5/18 – 23/11/2016
Superbe BdB, plein, avec du fruit de la passion On peut lui reprocher un boisé marqué.
Paul Cotat Sancerre Monts Damnés 2015 : 16,5/20
Toujours très chavignol avec cette note de sureau emblématique. Belle douceur et potentiel assuré.
Dauvissat Chablis les Clos 2006 : 18/20
Typé (lait caillé, fougère, yaourt au citron, …). Riche (du botrytis ?), galbé mais bien réussi sur ce millésime extravagant et parfois lâche.
St-Emilion Beauséjour-Bécot 2000 : 17,5/18
Notes très bordelaises de cassis, de fumée, de cèdre, de graphite. On s’imagine facilement sur Pessac. L’évolution aromatique est rassurante, la trame compacte, équilibrée, savoureuse.
Margaux Rauzan-Ségla 1983 : 18/20
Cassis, fraise, bouquet garni, eucalyptus, menthol, céleri, épices. Intéressant car l’évolution complexifie un vin qui garde encore des arômes fruités de belle qualité. Finesse (sveltesse margalienne ?) et pétillance acidulée pour proposer le célèbre Rausan-Ségla 1986.
Lessona Tenute Sella Omaggio a Quintino Sella 2006 : 16,5/20
Profil très italien (quinquina, fraise, eau de vie de framboise, …, agrumes), énergique, tannique. Le nebbiolo tient la corde. Un côté vin méridional du Nord. Pensé pour autant aussi à l’Etna pour ce côté vin septentrional du Sud (terreux/lave ?).
Rappel : dans le vignoble
Lessona Tenute Sella Omaggio a Quintino Sella 2006 : 15,5/20 – novembre 2015
Bu à La Capuccina (Cureggio). Epices, agrumes. Bouche de volume moyen, sans réelle envolée. Le vin, comme freiné, devient un peu monotone à la longue.
Pour info :
Lessona Tenute Sella Omaggio a Quintino Sella 2004 : 17/20 – 19/3/2016
Impression d’un Barolo racé, fin, floral, fruité, épicé, le quinquina. Très belle tenue en bouche. Les noms de Burlotto ou Mascarello (sur le Monprivato) me sont venus à l’esprit.
VdF Domaine Castell-Reynoard (Julian Castell) For my Dad Rosé de rosé 2016 : 15/20
Rosé de pressurage. Ambitieux mais à ce stade plutôt austère et presque taciturne.
Dönnhoff Oberhaüser Brücke Riesling auslese 1994 (AP 5/95) : 17/20
Pas facile à situer au départ puisqu’on passe par Jurançon, Tokaji, chenin. Peu à peu, le Riesling se manifeste (coco, fruits exotiques, camphre), pour une bouteille plus toute jeune ayant en partie mangé ses sucres.
Trimbach Riesling Geisberg 2009 : 16/20
Le millésime rend ici le vin très trompeur. Notes balsamiques, terpéniques, avec de la menthe. Pensé Simone, d’autres Rioja. Au final, cette bouteille manque d’éclat et de vivacité.
Rappel :
Trimbach Riesling Geisberg 2009 : 16,5/20 – 31/12/2015
Pierre Morey Meursault Perrières 2002 : 17,5/20
Boisé, mentholé, riche, crémeux. Imaginé un Chassagne voluptueux de Ramonet.
Ribera del Duero Dominio del Aguila Reserva 2014 : 17/20
Notes encore simples de cassis, de vanille, de rose aussi. Ce vin conjugue sans surprise puissance et élégance.
Pour info :
Ribera del Duero Dominio del Aguila Canta la Perdiz 2015 : 18/20 – 22/3/2019
Groffier Chambertin Clos de Bèze 2006 : 19/20
Splendeur incomparable des pinots les plus raffinés. Vendange entière, rose, épices (dont le cumin), betterave fumée. Equilibre, persistance, pour un vin au firmament. Imaginé Rousseau. On a aussi pu penser au Clos de l’Arlot ou à une St-Vivant de la Romanée-Conti.
Rousseau Chambertin 2006 : 18,5/20
D’emblée, le vin semble un peu retors, tannique. Pas prêt, heurté, avec des tonalités sombres de graphite. On peut alors se croire à Pommard. Le développement dans le verre révèlera un vin sublime, composant un duo diabolique avec le vin précédent.
Rappel :
7/ Chambertin , A. Rousseau, 2006 – 21/4/2019 – cr par Eric Bordas
Transparence légère, un peu terne
N/ Joli fruit rouge avec une belle netteté aromatique. Rose séchée, fraise.
B/ grand plaisir que cette douceur au palais et ce toucher si soyeux. Intensité de fruits rouges mûrs griotte, fraise, acidité tout en élégance, légère astringence enrobée de soie.
C’est un vin difficile à cracher ! 18,5 / 20 - LG : 18,5/20
Côtes-du-Rhône Fonsalette rouge 2001 : 17/20
Pas facile de passer derrière les deux vins précédents. Cela passe bien toutefois avec une expression solaire, relativement musclé (on pense moins à Rayas ou Pignan). Notes de figue, de cassis, de poivre, de rognon, de tomates séchées. J’ai cru avoir affaire à un Reynard d’Allemand.
Brunello di Montalcino Azienda Agricola Piscinale Poggio di Ponte 2005 : 17/20
Un vin viandé, avec une pointe de volatile, qu’il faut amadouer. Senteurs complexes de cerise, cassis, épices, herbes aromatiques, fumée. Matière un peu coriace, vitale, tannique, acide, mais les tannins sont de belle qualité. On partira de Bordeaux pour aller vers Bandol ou la Corse.
Jean Monnier Meursault Genevrières 2009 : 16,5/20
Chardonnay très Côte de Beaune, net, riche. L’amplitude reste moyenne et le vin ne possède pas la classe vibrante du Genevrières 2009 de Boisson-Vadot bu il y a peu.
Le Compte Marc Vouvray 2017 : 15/20
Acide, spartiate, particulièrement vif. Pensé à un chardonnay du Jura. Lui laisser le temps de s’assagir.
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