Chapter 3: Robert Groffier
Robert Groffier started working with his father, in 1945, at the age of 14. He then worked in tandem with his son Serge before handing over the reins to his grandson Nicolas.
During the summer, Robert worked in his vineyard from 7 AM to 7 PM, taking in only a lunch break, usually seven days a week. But his profession has changed. The new generation doesn’t like to work the vineyards anymore. “They have négociant licenses and make wine from purchased grapes.” Robert feels that, once you have harvested healthy and mature grapes, you have done 90% of the work. “After that, you have to be a fool to make bad wine!”
“I don’t talk to my vines but I know winegrowers who do! In my case, I usually meditate.” At the age of 84, Robert is familiar with every vine which makes up the two parcels which he still tends to—the Chambertin Clos de Bèze and some Chambolle-Musigny Amoureuses. They are ‘his’ vines and no one is allowed to tend to them.
Nicolas Groffier, Robert’s grandson has been in charge since 2007. Of his three Chambolle-Musigny premiers crus, Les Hauts-Doix is the most delicate. It is like a younger sibling of the neighboring Amoureuses—almost as elegant and enticing. Les Hauts-Doix will gain in complexity as its young vines become older. Les Sentiers is more masculine, less charming but richer. Les Amoureuses brings together the qualities of the Hauts-Doix and Sentiers. It is incredibly well-balanced—graceful and, at the same time, very persistent and sophisticated.
Robert Groffier rejoint son père au domaine familial, en 1945, à 14 ans. Il a ensuite travaillé en tandem avec son fils Serge avant de confier les rênes à son petit-fils Nicolas en 2007.
L’été, Robert était dans les vignes de 7h du matin jusqu’à 19h, entrecoupé d’une pause déjeuner, quasiment sept jours sur sept. Mais le métier a évolué. Certains jeunes n’aiment plus aller dans les vignes. « Ils ont des licences de négoce et achètent du raisin. Leur vraie passion est la vinification. » Pour Robert, lorsqu’on a récolté du bon raisin, on a accompli 90% du travail. « Après, il faut être couillon pour faire du mauvais vin ! »
« Je ne parle pas à mes vignes mais je connais des vignerons qui le font ! Lorsque je travaille, je médite plutôt. » À 84 ans, Robert connait individuellement tous les ceps qui composent les deux parcelles qu’il continue de travailler : le Chambertin Clos de Bèze et une parcelle de Chambolle-Musigny Amoureuses. Ce sont « ses vignes » et personne n’est autorisé à travailler dessus. Le jour où cette photo a été prise en mai 2016, Robert revenait des vignes pour déjeuner.
Nicolas Groffier, petit-fils de Robert, gère le domaine depuis 2007. De ses trois Chambolle-Musigny 1er crus, le Hauts-Doix est presque aussi fin et élégant que son voisin, les Amoureuses. Il gagnera encore en complexité au fur et à mesure que ses jeunes vignes vieillissent. Le Sentiers est plus masculin et carré. Il est moins charmeur, avec un côté un peu sauvage, mais plus profond. L’Amoureuses fait plus que rassembler les qualités des Sentiers et des Hauts-Doix. Il est plus fin, persistant et complexe. C’est un modèle d’équilibre, tout en dentelle, qui fait rêver.